Vacances août 2001

Destination les Pyrénées Orientales - Pays Cathare - Cerdagne - Andorre … Carcassonne

Le Taxi nous a déposés à Orly Ouest. Il avait dix minutes de retard. Une petite dame avec l'accent titi parisien nous a fait la conversation en nous parlant des orages et des inondations de ces dernières semaines…

A Orly, effervescence générale. Longue attente à l'enregistrement. Le temps s'est éclairci, il fait bon. Nous attendons pour l'embarquement. Direction Montpellier.

Après une heure de vol nous avons récupéré une voiture chez Hertz. Elle nous attendait sur le parking. Une Focus grise immatriculée dans le 95. Direction l'autoroute. Nous avons décidé d'aller à Perpignan directement sans arrêt. Nous déjeunerons là-bas. Succession de voitures et de camions. Temps chaud et lourd mais pas orageux. La Ford (break) diesel est très confortable et … climatisée.

Nous sommes arrivés vers 14h15 à Perpignan, ville catalane. Nous avons trouvé notre hôtel face à un très joli parc (platanes et palmiers). La voiture fut garée juste devant l'hôtel. Visite du centre ville à la recherche d'un resto car Luigi avait très faim.

Le déjeuner fut fameux (tapas et spécialités du coin…) Nous avons fini sur les coups de 15h.

Nous avons déambulé au gré de nos envies dans les ruelles (très typiques parfois, car nous croisions des personnes très typées et très… désœuvrés) Nous avons vite fait "le tour" de Perpignan.

Après avoir bu une menthe à l'eau et une bière au bar du coin, nous avons regagné notre chambre (lit en bois sculpté, une merveille…) Le dîner fut moyen, nous n'avions pas une grande faim car nous avions déjeuné assez tard…. Petite promenade digestive et retour à l'hôtel : Armagnac (1955) pour Monsieur, Bénédictine pour Madame. Grande conversation sur l'air du temps, les mites autour de la lumière aveuglante, le paraître et ses méfaits et … au lit !

Petit déjeuner, puis au revoir Perpignan - Direction Prades qui se situe à une quarantaine de kilomètres de Perpignan au pied du Canigou.


Nous nous sommes garés et avons récupéré nos billets de concerts. Déjeuner sur la place. A la question "Qu'est-ce que vous avez comme apéritif du coin", il nous a été répondu un "Bof" qui m'a fait rire tout le long du déjeuner… Lapin pour Luigi, salade pradèse pour moi. Nous avons payé avec les chèques CE en Euro.

         

J'ai oublié de parler de notre petite excursion du matin : les orgues à Ille sur Têt. Le site nous a offert une superbe spectacle de formes rappelant des orgues.

         

Donc, après le déjeuner, direction Vernet les Bains (Le Mas Fleuri). Sur la route, nous nous sommes arrêtés pour visiter les grottes Canalettes. Après avoir changé nos chaussures, nous sommes montés jusqu'à l'ouverture de la grotte. Après quelques minutes d'attente, un guide nous a fait la visite (40 minutes). On nous a expliqué que la grotte pouvait se visiter bien au-delà des endroits aménagés… C'est fou ce que l'eau peut faire au bout de millions d'années. La grotte fut découverte dans les années 50.

A Vernet les Bains, nous avons pris notre jolie chambre au Mas Fleuri. Ce soir nous avons un concert à 18h au Casino. Nous en profitons pour nous reposer et nous doucher avant de reprendre nos activités.

Nous nous dirigeâmes à pied vers le Casino. A 17h30 une file d'attente s'était déjà formée, impatiente, et pressante. A 18h la porte n'était toujours pas ouverte ; le public entra enfin dans la salle. Louis regretta les "coups d'archet" intempestifs du violoncelle et admira le professionnalisme de la flûtiste. Au programme, des valses jouées par un quatuor et piano. De la musique légère, peut-être jouée trop "légèrement"…

A 19h30, nous sortîmes. Quelques gouttes de pluie nous ont accompagnés vers un resto. C'était le plus proche, mais malheureusement, faisant partie d'un hôtel, on nous fit savoir qu'on ne pourrait pas "s'occuper de nous tout de suite". Après quelques minutes d'attente, nous partîmes comme nous étions arrivés. Entre temps, Louis avait eu le temps de manger une tranche de pain…. Direction, "Le Temps des Cerises", que j'avais repéré non loin de notre hôtel.

L'accueil ne fut pas super chaleureux, ce n'est pas dans les habitudes par ici ; les entrées promettaient une suite intéressante. Le service fut un peu long, mais nous étions détendus et heureux. Nous espérons que la pluie aura lavé le ciel pour demain, car la marche est au rendez-vous.

Le soleil est au rendez-vous malgré l'air un peu frisquet de la montagne. Après le petit-déjeuner nous avons pris la voiture. Nous envisageons de nous rapprocher du chemin qui mène à l'Abbaye de Saint Martin du Canigou. La route dura environ une demi heure (dénivelé de 300m). Le chemin était prévu pour que les voitures puissent l'emprunter. Quelques randonneurs s'y trouvaient. L'air était vif et la montagne nous faisait découvrir sa belle végétation. De temps en temps, on percevait le bruit d'une cascade. Là-haut, séance de photos. Louis trouva un endroit pour photographier l'abbaye vue d'en haut (petite escalade…)

    

Nous sommes restés pour nous reposer les jambes. A l'arrivée en affluence d'autres visiteurs, l'envie nous prit de ne pas attendre jusqu'à l'heure de la visite. Alors nous sommes redescendus par un autre chemin plus escarpé et non aménagé comme le précédent. 20 minutes de descente au cœur des rochers et près de ruisseaux. A l'heure de midi, nous prîmes une table au resto Le Molière à l'ombre des arbres pour manger. Louis a tenté les escargots ; moi la Crème Catalane. Il faisait beau mais assez frais à l'ombre des arbres. Nous avons discuté du lendemain et de l'organisation de la journée car il est prévu de monter au Pic du Canigou.

Après, nous avons fait une balade en voiture et visité Villefranche (parking de la gare). C'était trop tard pour le Fort Libéria. N'oublions pas qu'à 18h nous avons un concert à Prades et à 21h un concert à St Michel de la Cuxà.

Il faudra également s'occuper des sandwichs et de l'eau pour demain…

Nous voici de retour à l'hôtel (petite douche dynamisante)


Me voici à Mont-Louis au Clos Cerdan en Cerdagne…. Mais il faut que je relate toutes nos péripéties depuis le premier concert de l'abbaye de Cuxà. L'arrivée dans le parking fut très originale. Des policiers nous ont placés en "bataille" ; les voitures étaient garées en essayant de prendre le moins de place possible. Le policier nous a garanti que le départ se ferait en 10 minutes. Au programme du concert, des sextuors. L'acoustique était parfaite et les musiciens au top. Le public était très chaleureux. Le quatuor Artis (que nous connaissions lors du concert de Vernet) et le quatuor Mendelssohn s'étaient partagé les oeuvres. Mais je viens de m'apercevoir avec stupeur que j'ai oublié de parler du concert de 18h à la Halle des Sports de Prades !! C'était un concert pour les enfants avec au programme Ma Mère l'Oye, Le Petit Taureau et Babar le Petit Éléphant. Beaucoup d'ambiance ; les enfants avaient pris place devant, assis au pied de la scène et écoutaient le récitant avec attention même si certains commençaient à s'impatienter....

Donc, après le concert de 21h, qui se termina vers 23h15 nous prîmes la route pour rentrer à Vernet les Bains et nous coucher. Louis avait réservé un 4x4 pour 8h30. Tout était prévu (sandwichs, barres chocolatées et eau).

Lever à 7h. Petit-déjeuner à 7h30. Le 4x4 est arrivé comme prévu à l'heure du rendez-vous. Il avait pris au passage un couple et deux dames. Louis s'est assis près du chauffeur et moi à côté du couple juste derrière.

Le "transporteur" nous a précisé que la route habituelle n'était pas praticable et qu'il était obligé d'en prendre une autre moins directe. Qu'à cela ne tienne ! Bientôt la route est devenue une piste et notre voiture s'est réglée en position de 4x4. Nous avons tous bien compris ! Notre ascension avait commencé, ballottés de droite et de gauche dans tous les sens !

Le chemin était en plus très poussiéreux de sorte que les végétaux n'étaient plus verts mais chargés de poussière. Petit air bien frais. La voiture grimpait et grimpait. De temps en temps, nous dépassions une voiture (de ville). Nous avons rattrapé la deuxième voiture 4x4 qui transportait le reste du groupe (car les 2 dames qui se trouvaient dans notre voiture faisaient partie de ce groupe). Nous l'avons dépassé à la faveur d'une ligne droite. Bientôt, au bout de 3/4 d'heure, nous nous sommes arrêtés quelques minutes pour admirer le paysage. Tout à coup, un 4x4 super bolide a déboulé sur la piste à grande vitesse. Nous pouvions apercevoir à l'intérieur des personnes aux yeux effarés s'agrippant tant bien que mal aux barreaux. Un fou du volant, voulant en mettre plein la vue aux autres. Les pauvres malheureux ont dû se souvenir de cet épisode !

Nous sommes arrivés au chalet. Le transporteur nous a donné rendez-vous à 15h ; il était 10h quand nous avons commencé le chemin qui mène à la Crête du Barbet. En effet, nous avons choisi le chemin le plus long et le moins facile, laissant l'autre chemin aux marcheurs "moins entraînés". Nous avions pris le risque d'une ascension plus longue. Le vent nous obligea à nous couvrir davantage. Le chemin était bien dessiné et peu fréquenté. En haut de la crête, nous nous sommes arrêtés pour admirer le paysage et les deux versants des montagnes. C'était magnifique. Encore un effort et nous sommes arrivés à une faille entre deux roches. Point de vue impressionnant et début d'une marche plus périlleuse dans les cailloux. Nous avons dû redescendre un peu pour ensuite reprendre notre grimpée qui s'avéra disons plus sportive. En effet, le dénivelé fut plus conséquent et bientôt nous entamions une montagne garnie de pierres et de roches. Nous pouvions enfin apercevoir le fameux Pic du Canigou tout en haut.... en haut !

Il fallut s'armer de beaucoup de patience et de concentration. D'abord parce qu'il était inutile d'accélérer la montée car l'air se raréfiant, le souffle manquait et parce que les randonneurs qui descendaient risquaient de projeter des pierres sur nos têtes. Nous nous aidions de tout notre corps ; nos mains, nos bras, nos pieds étaient de la partie, maintenant. L'ascension était pratiquement verticale et la récompense était tout en haut et nous le savions ; ce qui nous donnait beaucoup de courage. Encore un effort et nous sommes parvenus au pic, essoufflés, mais tellement heureux de notre exploit ! La vue donnait dans toutes les directions. Nous pouvions voir la mer et toutes les autres montagnes aux alentours.

        

Il était 13h. Après avoir pris un bon casse-croûte au jambon de pays et au fromage, mangé quelques chips, à 13h25 nous prenions l'autre versant du pic. Dans la descente nous croisions quantité de marcheurs (une vraie autoroute!) Je pense que chaque personne a dû ressentir ce jour-là un immense bonheur à se surpasser.

A 14h35, nous étions de retour au point de rendez-vous. Notre transporteur nous félicita car peu de personnes tentent la montée du Barbet et l'ascension du Canigou par le versant sud. Louis était très fier et avoua qu'il avait eu un peu de mal dans la "cheminée".Un peu après 15h, après avoir pris quelques rafraîchissements nous somme redescendus. Le même couple du matin était là sauf les deux dames. Nous avons pris deux jeunes gens, les garçon et fille des deux mamans ; et pour la petite histoire, celles-ci s'étaient promis, lors de leurs études, de faire un jour le Pic du Canigou ensemble. C'était donc un grand jour car cela faisait déjà quelques années maintenant, et enfin, voilà que le mythe devenait réalité.

Le retour donc se fit par la même piste. Une heure de descente sur la route caillouteuse. La voiture arriva enfin près de notre hôtel. Repos, douche et nous voilà repartis pour le concert du soir. 

Fantastique concert dans l'Abbaye. C'était notre dernière nuit à Vernet-les-Bains.


Le lendemain, après avoir dit au revoir, nous avons pris la direction de la Cerdagne, au Clos Cerdan à Mont-Louis. La route était très agréable et sillonnait entre les montagnes majestueuses. Au bout d'une quarantaine de kms, nous avons dépassé le Clos Cerdan car nous dsirions explorer plus avant la Cerdagne. Bientôt nous arrivâmes à Font-Romeu où nous pûmes admirer le paysage donnant sur le haut-plateau cerdan. A Saillagouse, il était l'heure du déjeuner et nous nous sommes promis de goûter les charcuteries du coin réputées dans le pays. 

Vers 13h30 nous prîmes notre chambre au Clos Cerdan, complexe de balnéothérapie, de soins et de relaxation. Mont-Louis est la ville fortifiée la plus haute de France. Petite visite du village avec en prime le four solaire à découvrir. Petite promenade ensuite autour du fort (exclamations de Louis en apercevant sur les grandes murailles le parcours du combattant - pas commode!) Nous ne devions pas rater les avantages offerts par le Clos Cerdan. C'est ainsi que la piscine et le bain à remous ne tardèrent pas au programme de la journée. A 19h30, dîner puis petite promenade digestive. Nous avions repéré un concert le lundi soir à l'église et nous nous promettions d'y aller.

Le lendemain, direction Andorre. Mais après avoir passé le tunnel, un bouchon s'était formé et nous fîmes demi-tour. Ce sera pour une prochaine escapade... un jour. La promenade en voiture nous fit découvrir des paysages magnifiques. D'un côté une montagne riche en forêts vertes et de l'autre une montagne plus rude, plus aride. Un contraste s'expliquant bien sûr par l'exposition solaire. A propos de solaire, nous sommes allés visiter la Centrale Thémis qui a développé des études sur l'énergie solaire dans la région (justement grâce à la bonne exposition de nombreux versant montagneux.)

La centrale doit redémarrer les études prochainement donc la visite fut très sommaire. Par contre, fait inattendu, ils ont exploité la salle (désaffectée) des machines en "théâtre des images". On nous a fait entrer dans une sorte de hangar immense aux murs blancs, totalement nus. Soudain, plus de lumière. Un jeu de projections a commencé et a décoré tous les murs et le sol de la grande salle. Les diapositives envoyaient des photos de tableaux de la Renaissance. Une musique accompagnait magnifiquement chaque scène (Vivaldi, Bach, Mozart). Ce fut un émerveillement pour la vue et pour l'oreille. Drôle d'endroit pour ce genre d'exposition.

Nous avons décidé d'aller déjeuner à Font-Romeu dans un resto que Louis avait repéré la dernière fois (salade de saumon pour tous les deux, nous essayions de faire  un peu régime.) Grande balade en voiture. Nous avons tenté de marcher du côté du Lac des Bouillouses. Arrivés au parking nous avons vite compris ce que nous avait dit la personne de l'office du tourisme. Beaucoup de monde, trop de monde. Le parking malgré sa grande capacité était bondé. De retour à l'hôtel, Louis avait dans l'idée de se faire faire un massage. On le prit sur le champ. Moi, j'allai à la chambre pour me changer et allai à la piscine en attendant. Louis me rejoint à la piscine et au bain à remous. J'ai ensuite fait un bain de soleil.

A 19h, apéritif et 19h30 dîner (plus de demi-pension). A 21 heures, le concert à l'église de Mont-Louis. Sonates violon-piano, jouées avec beaucoup de brio par deux jeunes musiciens.

Programme du lendemain : les gorges de la Carança... A l'hôtel, on nous a préparé des casse-croûtes au jambon de pays et cornichons. Nous sommes partis sur les coups de 9h45 et arrivés au pied des gorges sur le parking vers 10h. A la buvette nous avons acheté une bouteille d'eau. On nous a conseillé de commencer par la corniche et de revenir par l'autre flanc de la montagne.

Je me rappellerai toujours du chemin étroit creusé le long de la paroi rocheuse et la main courante. Il a fallu que je surmonte ma peur du vide. Heureusement, nous ne croisions personne ou très peu. Bientôt il a fallu attaquer les passerelles et les ponts de singes, sans compter les échelles à monter et a descendre bien sûr. Nous passions et repassions la Carança bien encaissée entre les deux coteaux. J'avoue que je n'en menais pas large mais je m'était promise d'être courageuse et de vaincre ma peur du vide. Je n'arrêtais pas de penser au retour et à toutes ces passerelles et ponts de singe en équilibre qu'il fallait reprendre. 

       

Après deux heures de marche assez sportive, nous avons fait une halte près de l'eau, et déjeuné. Au retour , j'avais moins d'appréhension et je me sentais plus à l'aise. J'espérais seulement que sur la longue passerelle qui m'avait impressionné le plus, je ne croiserai personne. Mes marcheurs commençaient à affluer de plus en plus. J'ai eu beaucoup de chance de ne croiser personne. De toutes façons, je n'aurais pas eu le choix... Bientôt, nous sommes arrivés à la croisée des chemins. Nous avons commencé une ascension assez raide pour nous retrouver sur l'autre versant. On pouvait apercevoir de l'autre côté  la fameuse corniche que nous avions empruntée le matin. La chaleur commença à se faire ressentir. Nous nous sommes félicités d'avoir fait le bon choix dans notre itinéraire et d'être partis assez tôt avec la fraîcheur. La descente s'amorça sensiblement. Il fallait tout de même être vigilant où on posait les pieds, car le chemin surplombait parfois le vide, et là, pas de main courante. Bientôt, nous avons rejoint la petite rivière et frôlé une petite cascade "brumisante".

Après un bon Orangina et un bon Pepsi Cola, nous sommes rentrés à l'hôtel. Repos d'une heure, cartes postales puis.... bain à remous et piscine. C'était la dernière soirée à profiter du Clos Cerdan. Nous nous sommes promis une bonne Paella et dodo. Nous étions bien fatigués mais tellement heureux de nos exploits. En pleine nuit, un superbe orage éclata. Nous nous réveillâmes en sursaut car il fallut rentrer rapidement les chaussures et les chaussettes laissées sur le balcon. Une pluie drue s'abattait contre les vitres. La nuit fut un peu agitée et je ne réussissais pas à trouver le sommeil...


Le lendemain, bye-bye le Clos Cerdan et la Cerdagne, bonjour le pays cathare. Direction Rennes-le-Château et Couiza pour la nuit. Les petites routes très sinueuses nous amenèrent en direction du Nord avec le vent du nord appelé "Carcanet"...

La visite de Rennes-le-Château fut très intéressante ; l'abbé Saunière connu dans le jeu Gabriel Knight ne nous dévoila pas ses secrets malheureusement. Le mystère reste entier. Comme souvenir, nous ramenons deux livres, un T-shirt et une croix des templiers.

        

Après un bon déjeuner en terrasse (glaces de la mère Andeline) nous devions visiter certains endroit du jeu. A Rennes-les-Bains, nous avons trouvé le Fauteuil du Diable ; puis nous avons pris des photos du point de vue que l'on trouve sur le célèbre tableau de la tombe de Poussin. L'ermitage nous a fait marcher presque une heure sans trouver quoi que ce fut sauf des fougères immenses et un gros lézard tout vert déboulant sur le chemin de pierres chaudes. 

    

Le temps devenait orageux. A 16h30, il fut temps de prendre notre chambre au Château des Ducs de Joyeuse. Une superbe chambre nous attendait dans le magnifique château. Le plafond se trouvait à 4 mètres de haut, une immense cheminée surplombait le lit et la salle de bains était très confortable. Nous n'avons pas résisté à la tentation de prendre un bain. 

Le dîner fut 100% cathare. Foie gras frais en entrée et Cassoulet. J'avoue que je me suis bien régalée avec le cassoulet accompagné d'un superbe vin (médaille d'or 2000). Petite marche symbolique en dehors de l'enceinte et nous avons regagné notre chambre digne de ducs. L'orage n'a pas tardé à éclater pendant la nuit.... 


D'ailleurs la pluie nous a accompagné toute la matinée du lendemain jusqu'à Carcassonne. Superbe cité médiévale entourée de remparts et de tourelles. 

Pendant le repas de midi, la pluie a cessé et nous prîmes des places pour un tournoi de chevalerie suivi d'un concert de musique ancienne dans l'après-midi. Nous avions repéré notre hôtel dans l'enceinte de la Cité. Nous avons récupéré notre voiture que nous avons garée dans le parking destiné aux clients des hôtels. Une navette a pris nos bagages. L'hôtel du Donjon avait subi une panne d'électricité dans la matinée. Une nouvelle panne est survenue dès notre arrivée dans la chambre. Elle ne dura pas très longtemps.  Nous pûmes alors nous faire un thé, prendre une douche et nous reposer. La chambre très coquette donnait dans un angle et comportait deux fenêtres. Nous fûmes surpris par le calme malgré la situation assez fréquentée de l'hôtel.

A 17h, nous nous sommes dirigés vers le lieu du spectacle. Déjà une queue s'était formée. Bien entendu, beaucoup de familles allaient y assister. L'animation fut magnifiquement interprétée par des cascadeurs à cheval. Bientôt les chevaliers revêtus de leur couleur allaient s'affronter et les joutes commencèrent à se succéder entre les bons et les méchants. La foule en liesse applaudissait ou huait selon son bon vouloir. La pluie nous a épargné tout le long des jeux des chevaliers. C'était très réussi car les combats étaient très bien réglés. A la fin direction Église pour le concert. Nous avons rencontré deux choristes du Chœur Colonne qui attendaient pour entrer ! Quelle surprise aussi de nous apercevoir que deux autres choristes faisaient partie de l'ensemble vocal que nous venions écouter ! Ce fut très sympathique. Le concert fut enregistré. Le chef de chœur expliquait chaque morceau. Il nous présenta chaque pièce. Un programme qui dura une heure environ avec Purcell, Monteverdi, Haendel... Ce fut ma foi très agréable et nous avons félicité nos amis. A la sortie de l'église nous sommes retournés au même restaurant qui nous avait fort plu. Ensuite, petite promenade dans la merveilleuse cité de Carcassonne dont les remparts étaient éclairés. Nous avons retrouvé nos amis choristes en balade près des enclos à chevaux. Nous avons fait un brin de causette avec eux avant de nous séparer. .. Pour nous rassurer nous avons cherché le parking où devait se trouver notre voiture (garée par le voiturier de l'hôtel.) 

    

Nous regagnâmes bientôt notre chambre et passâmes une bonne nuit de sommeil. 


Le lendemain, petit déjeuner puis Louis régla la chambre. On nous avança la voiture devant l'hôtel.

Direction Montpellier où nous fîmes une halte sur les coups de 12 heures. Petite promenade autour du complexe dessiné par l'architecte qui a conçu la place de la Catalogne à Paris. Nous avons bien reconnu le style d'architecture en demi-cercles et en pierres claires. Le temps était chaud et très agréable. 

Nous avons rempli le réservoir d'essence avant de rendre la voiture chez Hertz.

Déjeuner, achat de deux bouteilles de vin du Pays d'Oc et il fut temps d'embarquer. Nous commencions à sentir que le voyage s'achevait car la tension se relâchait sensiblement. Louis avait orchestré magnifiquement chaque journée avec son exigence habituelle. Nous avions eu beaucoup de chance avec le temps. Des vacances dont on se souviendra pendant longtemps. Nous nous promettons de revenir dans le région. Peut-être les Cévennes, les Causses, le canal du Midi...

Nous avons bien mangé et bien bu tout au long du séjour et nous rentrons à la maison vraiment très heureux.

Bien entendu, j'ai été choyée et gâtée comme une petite reine. Je reviens avec une superbe bague montée d'un grenat digne d'une châtelaine du pays Cathare...

- FIN -